Nina Oliver (UC)

• Few words about you...



NOM : Oliver PRENOM : Nina SURNOMS : Nina ?! DATE DE NAISSANCE LIEU : 15 mai 1990 à Chicago AGE : 18, bientôt 19 ! ORIGINES : Américaine METIER / ETUDES : Souhaiterai étudier l'histoire des arts pour ensuite devenir enseignante. Double cursus (?) : 1ère année d'histoire de l'art et de sciences de l'éducation. GROUPE SOUHAITE : Art & Education si possible ?


• You and your shrink

Caractère : Nina est une jeune fille très hautaine, au comportement parfois élitiste. Dommage de placer l'intellect sur un piédestal, elle en vient parfois à préférer la compagnie des livres à celle des êtres humains. Elle se pique de curiosité pour tout sauf pour les rapports humains et c'est bien ça qui risque de la freiner dans ses études, pour quelqu'un qui prétend aspirer à une carrière d'enseignante. Nina est néanmoins très lucide et connaît ses défauts qu'elle essaie de travailler chaque jour pour évoluer et se construire en tant qu'adulte. Elle attend impatiemment son entrée à l'université, persuadée d'ouvrir les portes d'un autre monde. Mais peut-être ne pourra-t-elle pas changer sa nature de grande solitaire ?
Le mépris qu'elle éprouve pour les autres s'estompera-t-il avec le temps ? D'aspect extérieure, c'est une personne très froide qui ne semble porter intérêt qu'à sa propre personne. Nina est consciente du bouclier qu'elle s'est créé, mais elle estime cela comme une chose nécessaire dans un monde où la loi du plus fort prime plus qu'autre chose et où il faut faire preuve de compétition.
Nina prend soin de son apparence physique et passe beaucoup de temps à choisir ses vêtements et à se maquiller de façon à toujours paraître sous son meilleur jour, même lorsque de vilaines cernes se dessinent sur son visage malgré le fond de teint.


Manies: Lorsqu'elle est absorbé dans un cours, un film ou un livre, la jeune fille passe délicatement son petit doigt sur ses lèvres de gauche à droite et de droite à gauche sans même s'en rendre compte.

Phobie: Suite à un accident durant son enfance, Nina est devenue aquaphobe. Elle ne sait pas nager et n'a jamais remis les pieds dans l'eau.


•Body Part...

Votre taille : 1m68
Votre poids : 52 kilos
Couleur de vos yeux : Bleus
Couleur des cheveux : Chatains
Santé : Excellente ! Rien à signaler si ce n'est une appendicectomie qui date de quelques années déjà.


Côté vestimentaire : Le côté artistique de ses parents vaut à Nina d'assumer tout style vestimentaire. Des jeans en lambeaux aux robes trash outrageusement déchirées jusqu'aux hanches, Nina se formalise peu de ce que pensent les autres, sa devise étant d'être bien dans ses baskets. Elle n'arrive pas à quitter son street style d'adolescente, mais apprécie de plus en plus de mixer le tout avec des bottines de femmes.
Autre chose à signaler : nope

• Tell us your little story...

Votre Histoire : VOIR PLUS BAS ^^

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Relationships : Aucune relation à l'université !

• Behind your computer...

Prénom / surnom : ptiB
Age: 21
Comment avez-vous connu le forum? : Partenariat avec Dangerous Attraction
Code: Cogito Ergo Sum
Présence sur le forum : Variable mais je dirai 3 et demi ?/7
Que pensez vous du design? : Sobre, clair et net !
Que pensez vous de la vidéo? :
Quelque chose à ajouter?: vive le jeu !

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Bienvenue bon courage pour ta fiche et merci de ton inscription

bienvenue sur le forum miss me disais bien que le style du vava me rappellé quelqu'un

C'est horrible, j'avais oublié les vacances scolaires qui arrivent !
Je ne pourrais pas être là du 4 au 20 avril. Je voulais savoir si on pouvait mettre ma fiche en suspens d'ici là, ou s'il fallait mieux que je le finisse ?

non y a pas de soucis vue que ton personnage est totalement invité, tu peux la finir en revenant

Extraits du journal de Nina

[i]Avril 2006...ne te découvre pas d'un fil

Voilà, j'ai découvert avec stupeur la puissance des mots. J'ai griffonné pendant des mois sur des morceaux de papiers, j'ai tagé les toilettes de tous les bars et motels dans lesquels je suis entré. J'ai laissé des brûlures de cigarettes dans les rideaux des chambres...J'ai laissé des marques et des maux partout où je suis passée, et pourtant l'envie me démange encore de tout cracher...
D'ici le mois prochain - j'aurai seize ans - on sera installées, ma mère et moi, près de New York, et je pourrai enfin fréquenter une école un trimestre complet. Un super contrat de deux ans attend maman à Broadway, j'ose pas imaginer la paye vu la façon dont elle trépigne depuis qu'elle à mis les pieds dans la rue la plus célèbre de la ville. Elle ne m'a encore rien dit, vu que le départ de papa à un peu tout chamboulé...J'essaie de me montrer la plus agréable possible, car je sais que sa décision de s'installer à New York dépend en grande partie de mon avenir. Dans deux ans il faudra bien que j'aille faire des études, j'ai pas envie de barouder à travers l'Amérique du Nord toute ma vie, comme mon père. J'avais besoin d'un peu de stabilité et maman à pu trouver un bon compromis en acceptant ce contrat. Bosser dans le monde du spectacle avec une paye royale et dans la ville qui ne dort jamais...quoi rêver de mieux ? Je n'ai pas adressé la parole à mon père, pas une seule fois avant qu'il reprenne la route. Ni sourire, ni larmes, ni émotions, je n'ai rien pu exprimer alors que j'étais en colère. J'ai brûlé la lettre qu'il ma envoyé du Canada et le billet de 100 dollars qu'il y avait à l'intérieur. C'est con, au début je me suis dit que c'était toujours 100 dollars, mais finalement, je me rend compte que c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour acheter mon silence. Qu'il ne s'inquiète pas, je ne dirai rien, je n'ai pas envie de détruire maman.

Mai 2006...fait ce qu'il te plaît !

Personne ne pourrait rêver mieux qu'un anniversaire dans la ville qui ne dort jamais. Maman s'est complètement lâchée sur le champagne, je l'ai découverte comme je ne l'avais jamais vu en présence de papa. On a déambulé dans les bars VIP de la ville jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau, et on a finit par s'endormir sur un banc au beau milieu de central park. Quelle soirée ! Quelle frénésie nous a tenue éveillées !
Le plus beau cadeau d'anniversaire.
J'ai reçu un courrier de la banque. Papa m'a ouvert un compte sur lequel il a déposé 200$. Je n'ai rien répondu, j'ai jeté sa carte d'anniversaire à la poubelle. Maman se remet bien de son départ au final et j'ai arrêté de tagger dans les toilettes des bars et de brûler les rideaux...Son absence nous fait à toutes les deux le plus grand bien.
Oncle Charles m'a offert une panoplie de nouvelle robes tirée de sa dernière collection, en me rappelant que je suis et resterai son seul et unique modèle. Ma favorite est parcourue de dessins tribaux et très courte, la seconde est si élégante et féminine que ma mère à bien failli me la taxer...
J'ai l'impression d'être en pleine renaissance. Pour la première fois de ma vie je vais habiter dans une ville, dans un appartement, de façon stable, je vais pouvoir établir des relations avec mes camarades de classes et faire des vrais projets d'avenir. Chienne de vie !

Juin 2006...fait le plein...

-trouver un job pour l'été
-remplir mon dossier d'inscription
-manger des fruits secs et boire du jus de carotte
-rendre visite à oncle Charles
-ne pas rater LA vente vintage
-réviser mes maths en espérant atteindre la moyenne
-lire les oeuvres complètes de Brecht
-pratiquer mon français
-préparer mon examen d'admission
-me relaxer
-fumer

Juillet & Août 2006...

Juin aura été faste, même si je n'ai pas eu le temps de rendre visite à mon oncle, ni le courage de m'en tenir à mon régime "bronzage" ou de lire les oeuvres complètes de Brecht...Au final, je n'ai pris que le meilleur. Sorry Charles ! On peut pas dire que mon job d'assistante soi très épanouissant, c'est même plutôt stressant que de bosser aux côtés de sa mère, dans les coulisses d'un théâtre qui ne ferme jamais. Il faut savoir être polyvalent, gérer les caprices des uns et des autres et accueillir les clients pour espérer obtenir le droit de rester. Ma tirelire est déjà pleine.
J'ai fermé le compte que m'avait ouvert papa, ça m'a coûté quasiment tout ce qu'il y avait dessus. Je crois qu'il a compris. Il n'envoie plus de lettres et n'essaie plus d'appeler.

Septembre 2006

Voilà, demain c'est LA rentrée tant attendue. Je pense avoir des milliers de choses à raconter et à écrire, car je vais découvrir beaucoup de choses.
Le lycée que j'intègre est un lycée public très côté. Nous étions tombées d'accord avec maman, pour que je n'aille pas dans une école privée pour pouvoir économiser pour l'université. Je pense que je serai la seule élève à apprécier avoir une salle de classe avec une place fixe, avec des professeurs fixes, des lieux où se rencontrer, une bibliothèque bien rangée...enfin une endroit dans lequel je puisse m'installer pour deux ans.
J'ai pu visiter les lieux avec le directeur la semaine dernière, je ne sais pas pourquoi j'apprécie déjà les lieux. Il y a un local pour développer ses photos, pour ça il faut faire partie d'une association étudiante. La cafét' est grande est lumineuse, les repas sont proposés par une diététicienne et changent tous les jours, ce qui évite les récurrents steaks frites de toutes les écoles que j'ai pu voir.
J'ai choisit au premier semestre, beaucoup de matière littéraires et artistiques, bien que je ne puisse pas vraiment abandonner les matières scientifiques, je peux tout de même orienter mes choix vers mon ambition professionnelle. J'ai du convaincre le directeur que j'avais beaucoup d'ambition et que je ne visais qu'à entrer à l'université de Stanford...

Octobre 2006

Je ne sais plus vraiment qui je suis. Quand j'y pense, il y'a quelques mois encore, j'étais la fille de comédiens, la fille d'artistes ambulants, la fille de la troupe ! On voyageait, on changeait d'air, de nuages, de perspectives. Ici les perspectives ne bougent pas. Ca à un côté rassurant pour toute personne normalement constituée qui se dessine un avenir...d'avoir des perspectives sûres...je ne sais pas quelle nostalgie me tient. Aurai-je repoussé ma nature profonde ? Mon besoin de changement revient au galop. Les autres ne sont pas si géniaux que je le pensais. Pleins d'orgueil, arrogants, étroits...j'ai l'impression qu'ils ont passé leur vie dans le même appartement, dans le même immeuble au bout de la même rue dans le même quartier avec les mêmes commerçants...Là où rien ne bouge finalement. Comment peut-on grandir ici ?

Novembre 2006

Je me porte beaucoup mieux. Je n'aime pas mon professeur d'histoire, c'est un insupportable savant d'une intelligence agaçante. Il a osé me mettre un B- à mon exposé que j'avais bossé comme une malade et qui avait plu à tout le monde, enfin...non personne n'avait vraiment aimé cette rétrospective sur le théâtre américain...A bien y réfléchir, ça devait être chiant à mourir puisque c'est exactement le genre de sujet auquel personne ne s'intéresse. Ils ne s'intéressent pas à grand chose ici à part à la marque de mes fringues.
Je pense qu'Abigaëlle va m'arracher les yeux d'ici la fin de l'année si je ne lui dit pas où je trouve tous mes vêtements. Quand je lui ai dit que j'en fabriquait la moitié avec ma mère, elle m'a proposé 20$ contre une robe sur mesure pour elle. Je lui ai même pas répondu j'ai tourné les talons. Si elle m'avait tendu un billet de 200$ à la limite, j'aurai pu lui faire un super sac à main !

Décembre 2006

Quelle ascension fulgurante en quelques mois. Je me suis retrouvée dans la peau de celles qui me jugeaient avant, se pavanant dans les couloirs et dégageant une froideur glaciale aux inconnus. Plus le temps passe plus je marche devant. Je me méfie des fausses sympathies de Keira selon laquelle il n'a jamais existé "d'amitié aussi forte".
Je méprise ceux qui ne font pas partie de mon cercle et accepte difficilement la nouveauté. Je suis devenue comme elles et j'en suis fière, d'autant plus que je suis sur le podium.
Eric me fait les yeux doux depuis quelques jours, mais c'est une espèce de boule de muscles sans cervelle qui ne m'inspire rien. J'aime jouer avec, au grand désarroi de Julia qui lui court après depuis un an. Mais elle n'a pas son mot à dire, en tout cas elle n'a plus rien à dire depuis que je suis là. Je sens de la haine dans ses regards quand je passe mon temps avec Keira.
Abigaëlle m'a finalement lâché les basques, mais c'est Keira qui renchérit. J'espère ne jamais avoir à l'inviter chez moi, au cas où elle voudrait me piquer des fringues. C'est hors de question. Elle fait le même gabari que moi...

Janvier 2007...Bonne année !

Début d'année parfait ! J'ai rencontré Ethan au théâtre de maman. C'est un jeune comédien beau comme un Appolon. Keira m'envie et me pose des questions sans arrêt. J'ai fini par comprendre que ma popularité ne pourrait pas perdurer si je l'invitais pas chez moi. Chose promise, chose due. Keira a débarqué le week-end dernier, une semaine après la reprise des cours. Je n'ai fait que grimper dans son estime, et j'ai réussi à limiter la casse en lui prêtant une paire de chaussures et un sac vintage que je ne portaient plus si souvent.
"Il y a tellement de choses que tu ne mets plus, tu pourrais aussi bien me les prêter !"
C'est décidé, demain je ressort mes superbes robes et accessoires bling bling quitte à passer pour une VIP dans un bar branché. La lobotomie new-yorkaise trop bien fonctionné pour que j'y renonce.

Février 2007

La pire Saint-Valentin de toute ma vie. Je ne sais plus si c'est l'alcool qui m'avait floutté à ce point la vision, ou la tonne de maquillage qui avait dégouliné sous la pluie torrentielle apparue soudainement... Je ne remettrai plus jamais cette robe rouge, je vais la donner à Keira.

Mars 2007

J'ai du renoncer à la soirée chez Eric. Je n'ai pas beaucoup bossé ce trimestre et le peu de matière scientifiques que je me suis infligé me donne la plus grande peine. Maman a payé un étudiant pour qu'il vienne me donner des cours de soutient. Il est très mignon mais complètement barré. Si je ne parviens pas à lui parler en langage de matheux il ne semble même pas remarquer mes yeux. La pire insulte qu'on m'ait jamais faite !
Mais la chaleur de samedi dernier m'a permis de rattrapé ce raté. La mini-jupe et le décolleté que je portais ont suffit à transformé cette séance de cours en partie de rodéo. Je demanderai quand même à maman de changer de professeur...

Avril 2007

Vacances de pâques chez l'oncle Charles. Maths. Maths. Maths. Couture. Maths. Maths. Maths. Shooting. Maths. Maths...

Mai 2007

Mes efforts ont payé, et avec mon A- en maths, j'ai eu l'autorisation d'organiser une grandiose soirée d'anniversaire à l'appartement. La crème de la crème. On était pas plus d'une dizaine, mais ça à largement suffit à descendre les magnums de champagne. Je crois qu'on parlera de cette fête longtemps. Keira n'a pas insisté pour que je lui prête une de mes robes d'anniversaire, je commence sincèrement à croire que c'est une fille bien ! J'ai eu une dizaine de nouveautés et ma mère m'a fait un gros versement sur mon compte pour mes études. Je crois m'être pas mal débrouillée, j'aurai peut-être pas besoin de faire un emprunt si j'arrive à économiser autant l'année prochaine.

ETE 2007

Mes très bons résultats m'ont redonné confiance. Je crois pouvoir entrer à l'université sans trop de difficulté, d'autant plus que je suis libre de laisser tomber les matières scientifiques pour l'année prochaine ! Enfin ! Peu d'élèves le font, mais je suis sûre de mon projet à présent.

[...]

J'ai reçu une lettre de papa que maman m'a un peu forcé à lire. J'ai appris qu'il s'étaient revus et que papa regrettait. Il se rendait compte à quel point il s'était trompé, que tout cela était bon pour moi, qu'il voulait revenir vivre avec nous...mais s'il revient, je m'en vais.

[...]

Pas de nouvelles du paternel depuis que j'ai menacé ma mère de quitter la maison. Je crois que ça la rend malheureuse, mais elle a beaucoup de boulot au théâtre l'été alors elle n'a pas le temps d'y penser. Je sens qu'elle passe ses nerfs sur moi lorsque ça ne file pas droit au théâtre. Mais je sais occulter le fait qu'elle soit ma mère et revenir à ma place d'assistante. Je le supporte plutôt bien.

[...]

J'ai encore couché avec Ethan, mais c'est lui qui me court après à présent. Hors de question que j'aille plus loin avec un type qui n'a eu aucuns scrupules à me planter le jour de la saint-Valentin.

[...]

Ethan s'est suicidé.

RENTREE 2007

J'ai présidé le bal de rentrée au grand désarroi de Keira. Je crois qu'elle ne me le pardonnera jamais, mais peu importe. L'ambiance était à son maximum malgré les tentatives anonymes de sabotage. Quelques nouvelles ont tenté d'intégrer le groupe mais cette année, le bizutage a été encore plus sévère. A vrai dire, j'ai peut-être même été un peu sadique. Pour Keira, le début d'année a été terrible, je crois que c'est à cette soirée qu'elle a surpris son copain Thomas et une nouvelle dans les vestiaires. La nouvelle c'est Pendra, qui s'est faite une terrible réputation en une nuit. Le pire, c'est qu'elle me plaisait bien, je pense que c'était la seule fille qui aurait pu s'intégrer au groupe. Dommage.

[...]

Pendra n'arrête pas de m'aborder et malgré mes efforts pour me rendre désagréable, elle revient sans cesse. Elle a du caractère et serait capable de remettre Keira à sa place, chose que, seule moi, ait déjà réussi à faire. Keira semble aller mieux. Je lui ait offert un super sac fait par mes bons soins et elle a retrouvé son humeur habituel.

HALLOWEEN 2007

Mon costume de cette année s'apparentait à celui d'une péripatéticienne-sorcière. La soirée a eu lieu dans un hangar. Il y avait un monde fou et beaucoup d'alcool, mais je crois que j'ai vraiment fait une grosse bourde. D'abord, j'ai passé la moitié de la soirée avec Pendra, on s'est éclaté comme jamais, elle est vraiment sur la même longueur d'onde que moi. Elle me racontait comment elle s'était tapé l'étudiant qui lui donnait des cours d'italien, et je riais aux éclats, peut-être à cause du verre que j'avais dans la main. C'est une nana géniale, je lui ait dit, et je lui disais combien je déplorait qu'elle se soit tapé Thomas au début de l'année...Au final, elle a du me convaincre d'aller me le faire à mon tour pour qu'on puisse envoyer bouler Keira une bonne fois pour toute. Alors, je l'ai fait...

Décembre 2007

Les chutes et les rechutes sont toujours impressionnantes. Je ne sais plus très bien si je dois m'en réjouir ou non. J'ai gagné une excellente amie, qui a pas mal baroudé aussi, mais j'ai perdu le podium. Keira s'est remis avec Thomas et ma réputation a vite été défaite au plus grand bonheur de Julia, Abigaëlle, Helen...Je me demande au final si l'une d'entre elle m'avait déjà apprécié pour autre chose que pour ma paire de chaussure.

Janvier 2008

Bonne année ? Je suis paumée. Mon dossier scolaire pour le premier semestre est moyen, alors qu'il s'agit de matières où j'excelle d'habitude. On s'est mis une caisse avec Pendra pour le nouvel an, à la soirée VIP la plus branchée de la ville où même l'âge des participants n'a plus d'importance. Il faudrait que je me ressaisisse jusqu'à la fin de l'année.

[...]

Papa est revenu. Je suis partie.

Février 2008

Un mois déjà que je vis à temps plein chez Pendra. Sa mère n'est jamais là, son père n'en a rien à foutre, c'est à peine s'il connait mon prénom. J'ai dit à mon père que je n'irai plus en cours si je le voyait un jour à la sortie du lycée. Il semblerait qu'il ait respecté ce souhait pour l'instant. Mais j'ai du mal à me concentrer chez Pendra. Elle travaille peu et sort beaucoup. Elle me ramène parfois des copains. Ils sont toujours mignons, mais toujours plus âgés. Enfin, c'est un rythme de vie difficile. J'aimerai rentrer à la maison...

Mars 2008

J'ai déménagé sans rien dire à Pendra. Elle m'aurait saoûlé pour que je reste. Trop de fêtes. Je me suis installée dans une partie du théâtre où travaille ma mère. Cachée évidemment. Je ne pense pas que cette situation puisse durer. Je voudrais juste finir mes études et partir, mais je ne veux pas voir mon père...

Avril 2008

J'avais vraiment besoin de ces vacances chez l'oncle Charles. Il a finit par me convaincre de rentrer pour les derniers mois de cours afin que j'augmente mes notes et surtout que je me construise un meilleur dossier pour l'université. J'ai pas mal bossé le théâtre dernièrement, je devrais être capable d'occulter complètement l'existence de mon père.

Mai 2008

Pendra n'est pas revenue en cours. Sa mère me harcèle comme si je savais tout d'elle. Du coup, l'ambiance au lycée est atroce. Plus personne ne se prive de me malmener quand je suis seule, même si certains le regrettent encore amèrement, je ne peux pas répondre à tous.
Papa me parle tout le temps mais je n'écoute pas. Je ne mange pas les pancakes qu'il me fait au petit-déjeuner, je ne prend pas les paniers-repas qu'il me prépare pour le déjeuner même si je dois me priver de nourriture. Je me contente de lui envoyer des regards noirs lorsque par malheurs nos yeux se croisent. Ca le fatigue, mais j'ignore ma mère aussi quand elle essaie de m'en parler. J'ignore les billets qu'ils laissent sur la table, je ne sais pas si c'est elle ou lui.

Juin 2008

Que des bonnes nouvelles : mon dossier est accepté à Stanford, Pendra a terminé sa cure de désintoxication, Keira n'a pas été accepté à Stanford, ni aucune autre peste du lycée. Je me sens mieux. En travaillant cet été, je pourrais faire un emprunt moindre pour mes études, ce sera largement abordable et je pourrais continuer à bosser quelque part, je n'aurai qu'à chercher. J'ai déjà commencé mes valises, alors que je ne pars que dans deux mois.

[...]

J'ai trouvé une photo de mon père et de l'autre femme dans son bureau. Dans le tiroir fermé à clé...Je l'ai posé sur le bureau de ma mère, bien en évidence...

Eté 2008

Papa est reparti, chassé par maman cette fois. Elle se noie dans le travail tout autant que moi pour éviter d'être harcelée par Pendra qui semble vouloir retourner dans le monde qu'elle a mit du temps à fuir. Bientôt la délivrance, bientôt Stanford. Bientôt la dernière page d'un cahier...


FINISHED

Elle est fini ta fiche ?

Oui je pense :)

superbe fiche la miss
Tout me semble correct, je te valides avec plaisir
amuses toi bien sur le forum

Merci beaucoup !